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Le dialogue social à la Dgfip n’est que l’ombre de ce qu’il devrait être.
La Cgt ne souhaitant ni être la chambre d’enregistrement de coquilles vides et ni accompagner la Direction dans le Nouveau Réseau de Proximité, a décidé de quitter le CTL.
La Cgt continue à être présente auprès des agent·es notamment en faisant les visites de services actuellement dans le département.
Déclaration liminaire Cgt au début du CTL : Plus de huit mois de crise sanitaire et sociale, une deuxième vague qui s’annonce particulièrement virulente malgré un nouveau confinement, la santé des agents et des collectifs de travail mis à rude épreuve, le télétravail comme nouvelle norme pendant ce pic de pandémie, des agents et agentes légitimement inquiets et une population en colère face aux choix gouvernementaux de protéger les profits des grandes entreprises et les dividendes des actionnaires plutôt que la santé publique et la protection sociale… Une situation aussi exceptionnellement dégradée et des agents et agentes subissant en permanence des restructurations ne justifieraient-ils pas à minima la suspension des réformes engagées à la DGFIP ? Les agents n’ont-ils pas suffisamment de choses à gérer en cette période compliquée, continuité de l’État, soutien à la vie économique et financière du pays, service au public… pour ne pas en rajouter ? Pour la CGT Finances Publiques, les réformes contraires à l’intérêt des agents et du service public doivent être tout simplement abandonnées, et pour le moins suspendues en toute urgence au regard de la crise sanitaire et sociale. La création du Centre de Gestion des Retraites se met en place dès l’annonce du gouvernement alors que la France est en pleine deuxième vague. C’est le cas aussi pour l’organisation de la dépense de l’État dont le calendrier ne doit apparemment pas souffrir du Covid. Toute cette précipitation semble convenir à une administration qui profite d’une situation où les victimes de ces restructurations sont paralysés par la crise sanitaire. Et que dire d’un dispositif incongru d’affichage des indicateurs de qualité dans les SIE alors que les usagers sont invités à ne pas se déplacer dans nos services et que de toute façon, les SIE ne reçoivent quasi plus personne en temps normal. Le bilan 2019 du tableau de Bord de Veille Sociale montre pour la Cgt une dégradation du cadre de travail qui ne va que s’aggraver avec la mise en place forcée du NRP, contrairement à ce que dit la Direction. Un NRP qui n’est là que pour permettre de nouvelles saignées des effectifs… Quant au Contrôle fiscal, la Direction fait une réponse à minima en CTL aux questions précises posées par les agents et certaines organisations syndicales depuis plus d’un mois ! S’agissant de questions sur le respect de la sécurité sanitaire des collègues, un tel délai est juste inadmissible. Dans ces conditions, la Cgt ne peut pas rester dans ce CTL où la situation sanitaire permet à la Direction de continuer à mettre en place les restructurations des services en s’attaquant au cadre de travail des agents et au service public des usagers. Quel sens donner au dialogue social actuel sur la mise en œuvre des réformes rejetées par les agents ? La Cgt refuse que le CTL soit une chambre d’enregistrement dont le seul but est d’associer les organisations syndicales à scier la branche sur laquelle nous sommes tous assis. |
Article publié le 19 novembre 2020.