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Nous étions convoqués ce matin pour le troisième CSAL de l’année seulement (on ne compte pas le CSAl qui a uniquement servi à élire les représentant.es au Conseil Médical), et potentiellement le dernier. Sachant qu’en raison du mouvement social contre la retraite à 64 ans, une seule organisation avait siégé lors des deux premiers, c’était notre grand retour. Après lecture des différentes déclarations liminaires (la notre en pièce jointe), nous avons approuvé les PVs des précédentes séances avant d’aborder le seul point à l’ordre du jour soumis au vote, les ponts naturels. Pour 2024, deux ponts naturels étaient possibles :
Un seul était proposé au vote par la Direction, celui du 16 août, en raison de la campagne IR en mai
(argument de la Direction, les SIP étant bloqués par la campagne IR, on ne peut pas faire du deux poids deux mesures…).
Problème, toutes les écoles seront fermées ce qui est de nature à mettre en difficulté a minima les familles monoparentales. De plus, au vu des conditions dégradées dans les services, ne pas faire le pont naturel à l’Ascension, cela risque de créer des tensions au sein des services. Nous avons évoqué aussi la possibilité d’étendre la campagne IR, sachant que sur ce véritable viaduc, on ne risque pas d’avoir une grosse affluence aux guichets.
Les représentant.es du personnel ont donc demandé à ce que le pont du 10 mai soit soumis également à un vote. La directrice a essayé de s’y opposer au nom "du service public". L’hypocrisie de l’argument a été souligné quand il manque 10 % des effectifs à la Drfip 44 avec toutes les conséquences qui en découlent, aussi bien pour les agent.es que pour les usager.es. La continuité du service public, ce serait uniquement le 10 mai 2024 ? Avec cinq guichets IR ouverts pour tout le département ?? Après des échanges animés, nous avons voté pour le pont naturel du 10 mai 2024.
La Directrice a alors rappelé que le vote en CSAL ne l’engageait pas et qu’elle était seule décisionnaire. Avec malice, la CGT a immédiatement évoqué la « tragi-comédie » que la même directrice avait fait une année, quand une organisation syndicale avait voté contre un pont naturel. Elle avait même fait une communication à tous les agent.es de la direction pour s’en plaindre !
Vu la teneur des échanges, vu l’attitude de la directrice, vu que le 13 février 2023, 9 élu.es avaient demandé la tenue d’un CSA sur la base de l’article 47 qui impose de tenir une séance pour établir conjointement l’ordre du jour des CSA de l’année sans aucune réponse de la Direction alors qu’ils sont dans l’obligation de répondre à une telle demande sous 60 jours, tou.te.s les représentant.es du personnel ont décidé de quitter la séance. Fin (provisoire) de la mascarade d’un dialogue social de pure forme...
Les autres points à l’ordre du jour, pour information, étaient le Baromètre social, le tableau de bord de veille sociale et le point sur les actions "ecofip".
La déclaration liminaire de la CGT
Article publié le 3 octobre 2023.