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Les discours lénifiants du Directeur Général sur des suppressions d’emplois moindres en 2023 sont frontalement percutés par l’impact concret de cet exercice emplois 2023 à la DRFIP 44. Et la DGFIP demeure la plus grande contributrice aux suppressions d’emplois dans la Fonction Publique d’État.
La DG estime unilatéralement à « uniquement » 2 000 emplois temps plein (ETP), les gains de productivité liés à la suppression de la TH sur les résidences principales, et à celle de la contribution à l’audiovisuel public, au recours à l’intelligence artificielle, au Nouveau Réseau de Proximité, au zéro cash, à l’API management (Application Programming Interface ou Interface de programmation applicative), à la GMBI (« Gérer mes Biens Immobiliers), au E-enregistrement, au Foncier innovant, etc.
Cette année, ce sont donc 33 emplois qui sont supprimés à la DRFIP44. Pas loin d’un record surtout rapporté aux effectifs globaux qui ont fondu ces dernières années.
Au plan national comme au plan local ce sont les catégories C et B les plus touchées.
Les SIP et SIE sont les deux secteurs les plus touchés avec moins 13 emplois en SIP au nom de la fin de la TH et 13 en SIE expliqués par le transfert de charge à Fontenay le Comte.
À côté de cela, un emploi d’huissier disparaît, deux emplois de géomètres (mais ajout d’un B gestion), deux EDR, 3 en SPFE.
Et si les petites mains disparaissent inéluctablement, l’armée mexicaine se renforce avec encore deux créations de postes d’AFIPA !
Une hémorragie qui interroge sur l’avenir notamment des structures SIP ou SIE, au moins dans leurs dimensions actuelles.
Récusant la logique des suppressions d’emplois qui accompagnent les abandons de missions, l’intersyndicale Solidaires – CGT – FO – CFDT n’a pas siégé au CSAL du 17 janvier pour ne pas servir de caution à la direction locale.
Une autre DGFIP est possible, nous le savons toutes et tous !
Article publié le 23 janvier 2023.